Cosmogonie très particulière
De plus en plus, Anne Slacik cherche des dominantes du temps et de l’espace qui résonnent en elle. Sa peinture les absorbe pour les restituer au moment où le monde de la peinture tombe dans le virtuel en transformant le réel en ersatz. L’artiste retrouve et cherche à comprendre les visions globalisantes en adaptant des « climatologies » oubliées par les courants que la créatrice instaure.
Contre les myopies elle impose sa cosmogonie très particulière. Pas de grandes envolées mais une fouille où, dans uns forme de flou, rien ne se confond.
Existent des fusions improbables d’où naît une pensée par des images qui remontent aux aubes de l’émotion première selon un magnétisme particulier.
jean-paul gavard-perret
Anne Slacik, Au loin tout devient bleu (avec Marcelle Loubchansky), Galerie Convergences, 22 Rue des Coutures Saint-Gervais, 75003 Paris, septembre-octobre 2019.