Les voyages d’Alain Crozier : entretien avec l’auteur (Nuit Marine)

De La Clayette où il est né, Alai, Cro­zier pour­suit un tra­vail ori­gi­nal. Créa­teur mul­ti­par­ti­tas, il tra­verse les genres et les anime. Il défend aussi l’écriture et les arts des femmes à tra­vers sa revue “Caba­ret”. C’est un moyen de les hono­rer et se rap­pro­cher d’elles. Même si en de telles dérives sur l’amour — non seule­ment le fleuve du même nom mais son “océan -, il s’agit de tra­ver­ser une “zone / trouble” où l’on peut se perdre. Mais aussi se retrouver.

D’Alain Cro­zier : Nuit Marine, Jacques André Edi­teur, 2019.

 entretien :

Qu’est-ce qui vous fait lever le matin ?
Outre mes proches, il y a plein de pro­jets dans la tête.

Que sont deve­nus vos rêves d’enfant ?
Ils sont tou­jours pré­sents, ce qui per­met de res­ter un enfant.

A quoi avez-vous renoncé ?
A rien, du moins pour l’instant.

D’où venez-vous ?
La Clayette.

Qu’avez-vous reçu en dot ?
Je ne sais pas.

Un petit plai­sir — quo­ti­dien ou non ?
La vie.

Qu’est-ce qui vous dis­tingue des autres poètes ?
Je ne me reven­dique pas poète… et pour­tant j’adore la poé­sie dans le cinéma ou la peinture.

Com­ment définiriez-vous votre tra­vail de revuiste ?
Un tra­vail que je prend avec pro­fes­sion­na­lisme, mar­qué par le plai­sir de lire, de faire décou­vrir des auteures, et de construire un objet, et d’engendrer des richesses.

Quelle est la pre­mière image qui vous inter­pella ?
La cou­leur bleu ciel des murs de chez ma nounou.

Et votre pre­mière lec­ture ?
“Pif”, et plus tard “Ask to the dust” de John Fante.

Quelles musiques écoutez-vous ?
Selon ce que je fais, pop rock, et pour le tra­vail plu­tôt clas­sique, musiques de film.

Quel est le livre que vous aimez relire ?
Je les relis.

Quel film vous fait pleu­rer ?
“Le temps des gitans”.

Quand vous vous regar­dez dans un miroir qui voyez-vous ?
Un reflet.

A qui n’avez-vous jamais osé écrire ?
A plein de gens.

Quel(le) ville ou lieu a pour vous valeur de mythe ?
New York.

Quels sont les artistes et écri­vains dont vous vous sen­tez le plus proche ?
Ceux du Pop Art et de la Beat Generation.

Qu’aimeriez-vous rece­voir pour votre anni­ver­saire ?
Une sur­prise qui me fait plaisir.

Que défendez-vous ?
La liberté.

Que vous ins­pire la phrase de Lacan : “L’Amour c’est don­ner quelque chose qu’on n’a pas à quelqu’un qui n’en veut pas”?
Ce n’est pas ma vision de l’Amour.

Que pensez-vous de celle de W. Allen : “La réponse est oui mais quelle était la ques­tion ?“
Du Woody Allen tout cra­ché, j’adore son humour.

Quelle ques­tion ai-je oublié de vous poser ?
Celle-ci.

Entre­tien et pré­sen­ta­tion réa­li­sés par Jean-Paul Gavard-Perret pour lelitteraire.com, le 22 avril 2019.

Leave a Comment

Filed under Arts croisés / L'Oeil du litteraire.com, Entretiens, Erotisme, Poésie

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>