Villejuif Underground, When Will the Flies in Deauville Drop ?

Purée pop-rock

Dans sa révi­sion de Lou Reed et des Beach Boys (enroués), le Vil­le­juif Under­ground est un par­fait attrape-gogo pour rédac­teurs de “Libé­ra­tion” et “Tele­rama”. Le groupe est monté au pinacle. Mais de quoi ? Sinon d’une purée pop-rock sans la moindre once d’originalité. Les onze mor­ceaux semblent des ver­sions de ce qui a déjà été entendu par­tout.
Certes, le groupe cultive une french touch. Mais cela suffit-il ? Aucune folie, juste un beau savoir-faire ou plu­tôt –refaire. Le lea­der aus­tra­lien (Ana­tol Rush) a beau raconté la mytho­lo­gie “orga­nique” du groupe, cela ne fait rien à l’affaire. Ni sau­va­ge­rie ni dan­dysme : juste une for­mule bricol’bat au groove éculé.
Le groupe se la joue et pré­tend balayer tout en divers voyages. Mais la carac­té­ris­tique essen­tielle en est la mono­to­nie et l’enfantillage vintage.

C’est le par­fait exemple d’un pop-rock bour­geois, pra­ti­cien des codes mau­vais gar­çons tota­le­ment sur­joués. Aucune recherche, ni expé­ri­men­ta­tion sauf pour les cri­tiques musi­caux de France Culture.
Don­nons  néan­moins au V.U.  un gage. Si l’album est quel­conque, le groupe  est cha­ris­ma­tique en concert. On peut aller le voir en cet exer­cice et se dis­pen­ser de son album.

jean-paul gavard-perret

Vil­le­juif Under­ground, When Will the Flies in Deau­ville Drop ?, Born Bad Records, 2019.

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