Prends ce chemin si tu veux, c’est peut-être le bon. Sans dédale, sans début, ni fin. Il t’accueille en haut et à gauche de la première page. Mets tes initiales et ensuite tes textes — extraits de perfection, déférence et technique.
Tel est ton livre au titre mystérieux mais dont tu devines la clé. Voyons un peu : lisons la première phrase, puis la deuxième - et la troisième est déjà plus longue, sans la moindre séparation d’un point et à peine d’une virgule. Tout est tournures de ta langue, de ton esprit, de ta taille et de tes jambes.
Le tout relate une scène unique et de genre jadis nommée galante. Serions-nous dans la fiction d’un récit ? mais que non ! Dans où alors ? en un brusque souvenir, un rêve, une hypothèse ? Cette lecture me suffit : il faut l’impossible, l’impensable. Je recevrai ton livre un jour. Ou peut-être l’inverse.
jean-paul gavard-perret
photo : Brassaï