Qu’à ne cela tienne tant l’amas lia

(Com­ment faire un livre d’amour ?)

Voici la pre­mière expli­ca­tion que nous trou­vons dans le sens du numé­ro­tage de pages que tout auteur éta­blit pour écrire un livre d’amour dans le dérou­le­ment du texte : pas seule­ment une ou deux, ni à l’inverse trois ou cinq, cinq-mille.
Géné­ra­le­ment juste à cause des chiffres, beau­coup filent vers l´idée de gigan­tisme où l’amour est porté à l´extrême, en requé­rant davan­tage de force contraire soit pour main­te­nir ´équi­libre de la rime soit pour sau­ver la dignité de la prose.

Souvent chaque auteur rap­porte l’imaginaire au façon­nage qui résiste comme source de vie. Mais une sorte de cabale est bien nette dans ses textes. Mal­gré les mys­tères, l’écrivain n’ont pas le sens de la science occulte emprun­tée à l’interprétation des textes sacrés dont il dit d’eux : “je n´ai rien com­pris”.
Ce qui ne l’empêche rien de pen­ser le contraire. Et de conti­nuer. Mais dans un sens inverse.

jean-paul gavard-perret

photo : Fre­de­rik Axling

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