(Comment ne plus écrire)
Très jeune, je me suis tourné vers la littérature sans m’en rendre compte. J’ai commencé à écrire naïvement des textes courts.
Travailler étant fatiguant, j’ai approfondi le concept de brièveté pour affirmer un goût minimaliste. L’idéal serait de terminer, comme le dernier texte de Beckett, sans point final — histoire que les mots me disent « tu me laisses comme ça ? ».
Mais la disparition, c’est la littérature en réaction aussi douce qu’énergique pour échapper plus facilement à la dépression. Depuis, j’accumule les livres que je n’écris pas tout en m’obligeant à installer une bibliothèque Ikéa.
jean-paul gavard-perret
Photo : Olivier Denis
Bas tard
(Comment ne plus écrire)
Très jeune, je me suis tourné vers la littérature sans m’en rendre compte. J’ai commencé à écrire naïvement des textes courts.
Travailler étant fatiguant, j’ai approfondi le concept de brièveté pour affirmer un goût minimaliste. L’idéal serait de terminer, comme le dernier texte de Beckett, sans point final — histoire que les mots me disent « tu me laisses comme ça ? ».
Mais la disparition, c’est la littérature en réaction aussi douce qu’énergique pour échapper plus facilement à la dépression. Depuis, j’accumule les livres que je n’écris pas tout en m’obligeant à installer une bibliothèque Ikéa.
jean-paul gavard-perret
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