Confesseur de la Marquise, il trempe son ostensoir (vanitas vanitatum) que d’autres nomment biscuit pour se satisfaire mieux que de sa leçon épiscopale sur la vertu. Rauque de souffle, il nage dans les froufrous jusqu’au coquillage qu’il pratique de façon régulière.
Ladite touche aux bords obscurs de cette ignorance vespérale. Des burettes, elle donne un petit coup de main pour qu’il tienne. Été des saveurs, brise des caresses : rien ne reste dehors ni ne stagne longtemps.
Mais du prélude prélat sa joie découle d’une telle équation. Ses jours gris s’échappent aux jours clairs. Par minou, il miaule dans cet étroit couloir où s’abandonnent en détritus quelques gouttes du laid par le fugace d’une expérience maladroite.
Se retrouve-t-elle dans ces instants d’éternité ? De peu, son âme s’inquiète de la dictée secrète de ce qu’elle fait et se défait. Mais qui dira le contraire dans le temps de la chair où son lieu reste ouvert ? Cela vaut à peine des Ave et des patères.
jean-paul gavard-perret
Photo de Carljin Jacobs