Quand le sourd dîne

Que peut la peinture ?

Rien n’est pro­noncé en pein­ture. Ce qui advient en pen­sée sous l’incise d’un mot ou d’un visage (même en dehors des miroirs) ici est donné à voir. Du corps s’évapore le désir mais il est repris pour poin­ter le mot juste sans n’en rien dire pour l’élargir à d’autres points de vue.

La dis­si­pa­tion du tran­chant des mots laisse s’aviver leurs crêtes. Ils répondent en dehors du lien, dans le lieu. C’est là retrou­ver la mémoire dans l’image — fan­tôme d’une vision obs­cur­cie par l’attente.

Violable, la dis­tance se découvre sur la toile jusqu’à mettre à nu d’autres contrastes sous la peau d’un modèle, immo­bile sujet.

jean-paul gavard-perret

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