Olivier Brossard, Let

Enga­ge­ment

Selon Brous­sard, le mot anglais Let est une com­mo­dité du lan­gage écrit ou de la conver­sa­tion. Il ouvre des filets et des valises  ou du moins implique voire incite une ordon­nance ou un ordon­nan­ce­ment de droit et d’âpreté — his­toire de se reprendre, de s’épandre et de se secouer.

Un tel noeud lexi­cal est gor­dien. Quoique plus abs­trait qu’en his­toires de cordes, il passe par le verbe et non pas le nom. C’est une manière d’éviter bien des peines pour rem­plir bien des lits. Un tel “filtre” héberge, aug­mente non l’usage du sens mais la peine qu’on s’y accorde (de ten­nis). Et c’est sur­tout chan­ger de vitesse.

De quoi ravir Kier­ke­gaard et Scho­pen­hauer sans jamais qu’ils se rabattent (moins que Sade)  sur ce type d’ingratitude ou de faci­lité. Bref — et c’est le cas de le dire vu la telle nature expé­diée d’un tel vocable — “Let” est un matri­cule par­ti­cu­lier au mètre bref. Mais il donne d grain à moudre au Meuh! nié, en tout acte ou texte. Et ce, pour le pour­suivre — par­fois même pour le recom­men­cer aux gars rosses de Gar­ros. Mais pas  seule­ment à ceux et celles aux ais­selles épilées.

jean-paul gavard-perret.

Oli­vier Bros­sard, Let, P.O.L edi­teur Paris, mai 2024, 96 p. — 19,00 €.

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