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Tag: Salah Stétié

Stéphane Sangral, Là où la nuit / tombe

Stéphane Sangral, Là où la nuit / tombe

À tombeau ouvert Ce livre est celui du temps. Non, comme le rappelle Salah Stétié dans sa préface, « celui du temps qui tremble au cadran du banal bracelet-montre mais celui du temps du temps ». Ici, il s’ouvre par ce qu’en dit la langue en ses traversées de désir. Du moins lorsqu’il tente de sortir de ses « gluantes masses cérébrales » pour s’en libérer même si Sangral sait combien cette lutte est vaine. Post Views: 42

Salah Stétié, La maison des agapanthes

Salah Stétié, La maison des agapanthes

Metissage et dialogue Né à Beyrouth dans une famille libanaise, Salah Stérié est de langue native arabe. Mais très vite, à la psalmodie du Coran, se mêlent deux univers et deux langues. Orienté par son père musulman, professeur d’arabe et poète vers l’apprentissage de la langue française, le futur auteur, à 20 ans, rencontre celui qui devint son premier maître et mentor : Gabriel Bounoure. « Toute ma vie se sera passée sous le signe de la foudre dont m’aura…

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Jacques Clauzel, Voie sans voie et lune

Jacques Clauzel, Voie sans voie et lune

Stèle et éclipse en une seule apnée Le noir et ses déclinaisons par effet de rectangles stabilisés. Ce sont des briques en deux D., des fortifications pour que l’oubli repose. Le passé et l’instant y sont latents et appellent le futur. Des blocs d’infinitifs s’agencent et se distinguent montés l’un sur l’autre ou placés côte à côte pour divers types d’ensembles. Chaque couleur en un rectangle devient la structure d’un silence. Le jour est accessible même par le noir que…

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Salah Stétié, Lapidaires verdoyants

Salah Stétié, Lapidaires verdoyants

La potion magique de la poésie n’a rien d’un Viagra mystique Ce livre est une sorte d’hommage au « Soleil-Papillon » de la parole poétique : celle qui est aussi complexe que légère, multiple qu’une. L’auteur l’illustre à travers des poètes occidentaux et orientaux : Tagore, Valéry, Bonnefoy, Fouad Gabriel Naffah, Claudel ou Gracq sous l’ombre tutélaire de Mallarmé le flamboyant, celui qui plus que tout autre réveille l’esprit même lorsqu’il jouxte « avec le rien, le degré juste au-dessous…

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Jacques Clauzel & Salah Stétié, Doigt appuyant sur une paupière de neige

Jacques Clauzel & Salah Stétié, Doigt appuyant sur une paupière de neige

Jacques Clauzel : effacements Tout dans l’œuvre de Jacques Clauzel joue sur une extinction. Elle reste néanmoins germinative. Contre la pulsion artistique qui glisse dans le sens d’une expansion, le peintre invente une contraction. Son oeuvre devient une apothéose de la solitude mais ne renie pas pour autant les échos de l’autre et du monde. Pour preuve, l’artiste se met souvent au service de poètes – et des plus grands comme Salah Stétié ou Roger Munier par exemple. Toutefois, il…

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