Esther Salmona, Amenées
Etat du lieu : les images et leurs ruptures En vingt-huit pages l’auteure crée un monde et le défait au nom de sa disparition. Il y a là l’accomplissement d’un seuil selon divers temps d’« évidance », au moment d’un déménagement qui ramène à la présence de l’absence. Les mots sont là pour rameuter une présence au moment du « désenménagement », au moment où une maison doit être vidée. Cela provoque un inventaire douloureux mais sans pathos. Tout tient…