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Tag: Erwann Rougé

Erwann Rougé, Le lieu de la lueur

Erwann Rougé, Le lieu de la lueur

Migrations L’infime, l’à peine perçu prend chez Erwann Rougé une dimension particulière. Tout s’articule dans le supposé : ici, il résiste et devient réel. Chaque poème se fait une toupie ou un dispositif où l’auteur lance son regard pour le faire pivoter comme on démarre un petit moteur de l’émotion mais aussi de l’extra-lucidité qui marche au ralenti grâce à un subtil système de contrepoids – même si rien ne s’arrête avec l’horizon dans une position quelconque. Post Views: 20

Erwann Rougé, Asile

Erwann Rougé, Asile

Eloge de l’intime Sur sa mappemonde intime, Rougé ne sait pas trop faire comment. Elle, sait comment. Il ne met pas la douleur de côté, car elle ne laisse rien tomber. Dans une sorte d’instinct, la chaîne sinon se casse, du moins « péclote ». Elle change l’allure du match de la vie et ne déclarera jamais forfait. L’auteur et son docteur s’improvisent charlatans, trouvent remède aux virus, tentent d’embellir avec le temps – victoire en fusillade ou croix qui…

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Erwann Rougé, L’absent

Erwann Rougé, L’absent

Se survivre Une femme (fille du disparu et soeur de l’auteur) cherche à comprendre ce qui fut. Mais que peut-elle retrouver entre les paysages algériens et français et les souvenirs de guerre? Elle regarde le ciel ordinaire d’un jour terne et qui, à mesure que la quête avance, devient paradoxalement sans lointain. Ce qui survient est immuable. Post Views: 4

Erwann Rougé & Loïc Le Groumellec, Le perdant

Erwann Rougé & Loïc Le Groumellec, Le perdant

Marées motrices Erwan Rougé et Loïc Le Groumellec connaissent bien les espaces hybrides où terre et mer se conjuguent : « nous ouvrons les clapets, renforçons les berges, les digues de l’oubli, le clair unique au-dessus de nos gouffres. tout cela ensemble. / c’est jour de grande marée où tout un monde guette les traversées. »  L’eau monte, se retire dans cet hymen en absence de rive. L’existence est sans bords. Rien n’est acquis. De la mort comme de la…

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Erwann Rougé, Le perdant

Erwann Rougé, Le perdant

Marge de l’être avant la grande marée L’auteur évoque un paysage qu’il connaît bien : sans bords et où la main de l’eau se pose sur les choses. De tels lieux divisent la lumière comme une menace de clarté plus rouge. Existe un dialogue du tellurique et de l’océan et son sel dans la confusion des marées. Mais si tout garde un ordre dans leur mouvement, la mort happe vers le fond. Post Views: 8