Didier Ayres, Habiter le poème
Habiter le poème image ci-desus : Carl Spitzweg, Le Pauvre Poète, 1839, Domaine public. « Rien de nouveau sous le soleil », nous dit l’Ecclésiaste. Donc, on sait que le poème reste un endroit de la littérature qui n’évolue pas dans sa relation au poète. Sa forme même, devenue libre, sujette à l’expérimentation, à l’épreuve de l’avant-garde, qui ne se distingue plus de la réalité parfois, ceinturée par un happening, travaillée par des expériences graphiques, ou des trous, revient à un rapport…