Philippe Chancel, Rebels, une jeunesse de France

Les désa­bu­sés

Avant de par­cou­rir le monde pour créer une œuvre tou­jours plus enga­gée, Phi­lippe Chan­cel prend des pho­tos res­tées long­temps aban­don­nées dans ses archives. Elles ont refait sur­face et ont même ins­piré Jimmy Laporal-Tresor pour son films Les Ras­cals (2023).
Nous retrou­vons là — avec des looks vin­tage à la James Dean, Fats Domino, Elvis, etc. -  une série de “rebels without a cause” qui deviennent des ersatz de films amé­ri­cains revi­si­tés dans la France des années 1980.

La poli­tique de Mit­ter­rand a déjà mon­tré ses limites et des échecs. Le pays s’enlise dans le chô­mage et la défer­lante néo­li­bé­rale. Et ces pho­tos pleine d’une éner­gie sin­gu­lière créent un récit bru­tal d’une jeu­nesse mon­trée en une com­po­si­tion puis­sante et contras­tée.
Appa­raît une France métis­sée des ban­lieues ou de la Gare de l’Ets ou celle du Nord, où Phi­lippe Chan­cel, pen­dant six mois entre 1982 et 1983, a pho­to­gra­phié deux bandes rivales : les Del-Vikings et les Black Panthers.

jean-paul gavard-perret

Phi­lippe Chan­cel, Rebels, une jeu­nesse de France, The Joker Films, 2022, 136 p. - 60,00 €.

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