Le photographe et compositeur italien Lenny Di Lorenzo se situe dans la grande tradition de la photo de rue. Il dévoile avec sa nouvelle série les secrets du sulfureux Soho de Londres où il vit et travaille depuis plusieurs années.
Il fait parcourir les cercles de l’enfer comparable (enfin presque) à ceux de la Divine Comédie de Dante et ce, à travers bars de nuit, casinos, clubs de musique, peep shows, etc..
En jaillit la solitude humaine dans ses zones d’ombres. Di Lorenzo montre la face cachée de ce monde bien au-delà de la simple documentation. L’univers est poétique et rappelle un univers à la Cassavetes mixé avec celui de Fellini.
S’y perçoit une nuit cernée de bruits dans des semblants de communion en emboîtant à la façon de poupées gigognes des vies standardisées mais qui cherchent dans l’ombre à prendre le large.
jean-paul gavard-perret
Lenny Di Lorenzo, So Home, a journey through a musician’s dream, Galerie Goutal, Aix-en-Provence, du 18 juin au 30 juillet 2022.