Roberto Masiero est architecte et fut professeur d’Histoire de l’architecture à l’IUAV de Venise. Il a étudie les techniques de construction et les phénomènes esthétiques de la modernité et du contemporain. Il a déjà publié sur Silvia Gmür et Livio Vacchini plusieurs livres.
Cet essai a été publié pour la première fois en Italie en 2017. Il est complété par une préface de l’architecte Vittorio Gregotti et une postface du philosophe Marco Assennato.
Se développe une réflexion sur les liens entre architecture, art, philosophie et politique à partir de la maison de Paros de Silvia Gmür et Livio Vacchini. Pour Masiero, elle est considérée comme une “machine à penser”, une leçon d’architecture qui permet de dégager diverses questions en plusieurs domaines.
Cette maison de Paros, au sein même de son apparente simplicité, répond à bien des questions qu’un architecte se pose. Elle permet de comprendre le fait de voir, le fait de sentir. Et Roberto Masiero nous propose son interprétation, sa réflexion sur la recherche de perfection et par un questionnement perpétuel des principes fondamentaux de l’architecture et de sa construction.
Il pousse ainsi à travers l’exemple de cette maison et jusqu’à l’extrême le sens de l’innovation entre des prolégomènes et leurs conséquences.
jean-paul gavard-perret
Roberto Masiero, Une machine à penser — La maison de Paros de Silvia Gmür et Livio Vacchini, édité par Michela Maguolo & Claudia Mion, Préface de Vittorio Gregotti, Caryatide / Cosa Mentale, Paris, mars 2022, 128 p. — 18,00 €.