Catherine Bolle, Eaux nomades (exposition)

Poésie visuelle progressive

Inté­res­sée — entre autres — par le des­sin et la trans­pa­rence qui appa­raissent dans ses Eaux nomades, Cathe­rine Bolle redonne vie à l’image autant dans l’espace public que dans des tra­vaux plus intimes et ce, quel qu’en soit le for­mat.
L’artiste vau­doise se trouve désor­mais à la croi­sée des che­mins. Va-t-elle conti­nuer à répondre à des appels (d’architectes par exemple) ou en tra­vaillant seule à seule dans une révé­la­tion inti­miste et selon des expé­ri­men­ta­tions qui se créent en avançant ?

A la fois intel­lec­tuel et sen­sible, son tra­vail reste la recherche de nou­velles images en explo­rant com­ment font les autres mais aussi en déve­lop­pant leurs propres intui­tions et les siennes. En absence de toute figu­ra­tion humaine ou pay­sa­gère, elle s’intéresse à ce que nous nom­me­rons — faute de mieux — une abs­trac­tion.
Elle cherche à com­prendre les traces que laissent les humains et ce qu’ils créent dans leurs déve­lop­pe­ments poé­tiques ou plastiques.

Chez Cathe­rine Bolle, dans son immo­bi­lité l’image bouge à la fois par le dépla­ce­ment de celles et ceux qui la regardent comme par les inten­tions de la créa­trice.
Laquelle s’exprime ainsi direc­te­ment dans des frag­ments consi­dé­rés comme des formes auto­nomes dans ce qui devient une poé­sie visuelle progressive.

jean-paul gavard-perret

Cathe­rine Bolle, Eaux nomades, Fabienne Levy. Ave­nue Louis-Ruchonnet 6 / 1003 Lau­sanne, Swit­zer­land , à par­tir du 10 sep­tembre au 23 octobre 2021.

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