Carmelo Sucameli, Sicily

Rhizo­ma­tique existentielle

Il existe dans les pho­to­gra­phies de Car­melo Suca­meli des “places” pour le soleil comme pour l’ombre, pour ce qui se défait comme pour ce qui se recons­truit. Dans cette série, la lumière règne. Elle devient le paran­gon de toute géo­gra­phie des plages.
Elle se carac­té­rise par ce qu’elle ouvre, bref c’est un qui devient sub­stance et point de départ de la rhi­zo­ma­tique existentielle.

Sont dévoi­lées la constance, l’incongruité et la néces­sité vitales. Elles prouvent aussi que, loin du “coeur de la cité (qui) change moins que le coeur des mor­tels” (Bau­de­laire), la plage sici­lienne est non seule­ment un bord mais un centre où tout pulse et se déplie.
Le lieu devient même méta­phore, noeud borroméen.

L’auteur montre com­bien elle fonc­tionne en miroir et per­met aux pla­gistes de se redé­fi­nir à par­tir de son espace de plaisirs.

jean-paul gavard-perret

Car­melo Suca­meli, Sicily

Leave a Comment

Filed under Arts croisés / L'Oeil du litteraire.com, Echos d'Italie / Echi dell'Italia

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>