Erika Zolli, Metamorphosis of Self

Animer les métamorphoses

Chaque image de cette série exprime un concept fon­da­men­tal. La Mila­naise Erika Zolli le pré­cise :  “Des forces et des fai­blesses, à tra­vers l’art pho­to­gra­phique, sont mises à nu pour être obser­vées par un œil qui se rétracte”.
Dans des mises en scènes géo­mé­triques et sur­réa­listes, l’artiste crée des assem­blages dis­so­nants et drôles afin d’animer tout ce qu’un auto­por­trait cache.

L’artiste en fait sur­gir une sorte d’inconscient à l’aide d’origamis, engre­nages, verres en cris­tal capables cha­cun à leur manière d’animer les méta­mor­phoses.
Cher­chant ce qui la tra­verse, l’artiste le trouve dans le défi et le déca­lage afin de déga­ger sa place dans un fatras géné­ral là où le noir est aussi une cou­leur — et non négligeable.

Zolli en ses “cho­ré­gra­phies” reste un per­son­nage fabu­leux dans des oeuvres jouis­sives et exis­ten­tielles d’une grande sen­si­bi­lité et avec force humour qui inter­rogent le sta­tut d’humain et d’artiste.

jean-paul gavard-perret

Erika Zolli, Meta­mor­pho­sis of Self, 2020.

 

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