Hitchcock, una grande mostra a Genova con settanta scatti dai set del maestro (Hitchcock, une grande exposition à Gênes avec soixante-dix photos des décors du maître)

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Hit­ch­cock, una grande mos­tra a Genova con set­tanta scatti dai set del maestro

Mer­co­ledì 13 Novembre 2019

Alfred Hit­ch­cock non era contento di venire in Ita­lia a girare il primo film della sua car­riera, per­chè non conos­ceva l’italiano e temeva di incon­trare troppe dif­fi­coltà.  La pro­du­zione lo convinse e così il primo ciak del maes­tro — nel 1925, The Plea­sure gar­den — inqua­drò le strade di Genova e la sta­zione marit­tima. I suc­ces­sivi ripre­sero la splen­dida spiag­gia di Alas­sio. C’è anche l’Hitchcock geno­vese in una mos­tra a Palazzo Ducale a Genova che con 70 foto­gra­fie scat­tate sui set e nei backs­tage dei film più cele­bri,  da PsycoLa fines­tra sul cor­tile, cele­bra il maes­tro del brivido.

Si inti­tola Alfred Hit­ch­cock nei film della Uni­ver­sal Pic­ture e fino all’8 marzo 2020 per­met­terà di sco­prire par­ti­co­lari curiosi sulla rea­liz­za­zione delle scene più cele­bri,  sui primi effetti spe­ciali ma anche sulla vita pri­vata di uno dei registi più famosi. «La contem­po­ra­neità di Hit­ch­cock credo stia nel fatto di esser stato un inven­tore di forme, uno dei più grandi del Nove­cento — spiega il cura­tore,  Gianni Canova -: ha saputo tra­durre in luci, colori, movi­menti di mac­china, inqua­dra­ture, i sen­ti­menti umani, dal sos­petto all’invidia, alla gelo­sia.
I suoi film, per quanto volte li si riveda,sono ogni volta una sor­presa. Le tec­niche della sus­pence che inchio­dano a una pol­trona lo spet­ta­tore le ha inven­tate lui.  E poi lui non impres­siona in modo vio­lento, nella scena sotto la doc­cia in Psy­cho, il col­tello non tocca il corpo della vittima».

Apre la mos­tra la sezione dedi­cata a Hit­ch­cock a Genova. « Qui ha fatto il primo ciack, a 26 anni — spiega Renato Ven­tu­relli -, fu un’esperienza avven­tu­rosa che ricordò tutta la vita per­chè alla fron­tiera gli  seques­tra­rono la pel­li­cola e a Genova gli ruba­rono il por­ta­fo­glio. Tra l’altro nel film si vede una delle ultime imma­gini di ponte Fede­rico Guglielmo, la vec­chia sta­zione Marit­tima».
Chiude l’esposizione un mon­tag­gio con le cele­bri appa­ri­zioni di Hit­ch­cock sulle scene dei suoi film. La mos­tra offre anche una chiave di let­tura molto par­ti­co­lare :  in alcune date è pre­vista una «visita con delitto», con la par­te­ci­pa­zione di alcuni attori. «Il diret­tore di Palazzo Ducale, per alcuni sabati, sarà ucciso — spiega la diret­trice, Serena Ber­to­lucci -  e gli spet­ta­tori potranno col­la­bo­rare alla riso­lu­zione del delitto. Anche per­ché questa non è una mos­tra foto­gra­fica, ma un capi­tolo di sto­ria del cinema e, come, tale deve essere sperimentato».


tra­duc­tion :

Hit­ch­cock, une grande expo­si­tion à Gênes avec soixante-dix pho­tos des décors du maître

mer­credi 13 novembre 2019

Alfred Hit­ch­cock n’était pas content de venir en Ita­lie pour tour­ner le pre­mier film de sa car­rière, parce qu’il ne connais­sait pas l’italien et crai­gnait de ren­con­trer trop de dif­fi­cul­tés. La pro­duc­tion l’a convaincu et ainsi le pre­mier clap du maître — en 1925, The plea­sure gar­den (Le Jar­din du plai­sir, ndt.) — a envahi les rues de Gênes et la sta­tion mari­time. Les sui­vants ont conti­nué avec la magni­fique plage d’Alassio.
Il y a aussi l’Hitchcock génois dans une expo­si­tion au Palais des Doges à Gênes qui, avec 70 pho­to­gra­phies prises sur les décors et dans les cou­lisses des films les plus célèbres, de Psy­cho à Fenêtre sur cour, célèbre le maître du frisson.

Elle s’intitule Alfred Hit­ch­cock dans les films d’Universal Pic­ture et, jusqu’au 8 mars 2020, per­met­tra de décou­vrir des détails curieux sur la réa­li­sa­tion des scènes les plus célèbres, sur les pre­miers effets spé­ciaux mais aussi sur la vie pri­vée d’un des réa­li­sa­teurs les plus célèbres qui soient. « La contem­po­ra­néité d’Hitchcock, je crois, réside dans le fait d’avoir été un inven­teur de formes, l’un des plus grands du XXe siècle — explique le conser­va­teur Gianni Canova - : il a su tra­duire les sen­ti­ments humains, du soup­çon à l’envie et à la jalou­sie, en lumières, cou­leurs, mou­ve­ments de machine et cadres. Ses films, aussi sou­vent qu’on les revoit, sont à chaque fois une sur­prise. Il a inventé les tech­niques du sus­pense qui épinglent le spec­ta­teur à un fau­teuil. Et puis il ne cherche pas à impres­sionne par la vio­lence : dans la scène sous la douche de Psy­cho, le cou­teau ne touche pas le corps de la victime.”

L’exposition ouvre par la par­tie dédiée à Hit­ch­cock à Gênes.« Ici, il a fait le pre­mier pas, à 26 ans — explique Renato ven­tu­relli -, ce fut une expé­rience aven­tu­reuse qu’il se rap­pela toute la vie parce que, à la fron­tière le film fut confis­qué et son por­te­feuille volé à Gênes. Dans le film on voit, entre autres, une des der­nières images du pont Fede­rico Guglielmo, la vieille sta­tion Mari­time. L’exposition se ter­mine par un mon­tage avec les célèbres appa­ri­tions d’Hitchcock dans les scènes de ses films. L’exposition offre éga­le­ment une clé de lec­ture très par­ti­cu­lière : à cer­taines dates, une « visite avec meurtre » est pré­vue, avec la par­ti­ci­pa­tion de cer­tains acteurs. « Le direc­teur du Palais Ducal, pour quelques same­dis, sera tué — explique la direc­trice, Serena Ber­to­lucci — et les spec­ta­teurs pour­ront coopé­rer à la réso­lu­tion du crime. Car, aussi bien, il ne s’agit pas pas d’une simple expo­si­tion pho­to­gra­phique mais d’un cha­pitre d’histoire du cinéma qui, comme tel, se doit d’être expérimenté ».

fre­de­ric grolleau

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