Ursula von Rydingsvard, Gdy Ona — Whan She (exposition)

Ursula von Ryding­svard : épures et métamorphoses

Ursula von Ryding­svard depuis les années 70 crée sou­vent des struc­tures monu­men­tales d’aspect bio­mor­phique. Cette sta­tuaire fait pen­ser à des sortes des concré­tions vol­ca­nique ou sédi­men­taires. Pla­cée dans la nature, l’œuvre riva­lise avec cette der­nière. Mais l’espace urbain lui sied tout autant comme ce fut le cas au Giar­dino della Mari­nessa à Venise.
La plas­ti­cienne uti­lise avant tout le cèdre pour sa dureté. Elle le tra­vaille et l’entame de manière com­pul­sive avant de le recou­vrir de gra­phite. Elle crée aussi des bronze créés à à par­tir de modèles de bois.

L’ima­gi­naire par le noir qui recouvre les pièces ouvre l’espace à des pos­sibles. La créa­trice n’exclut jamais ce que Der­rida nomme un “hymen” sus­cep­tible de lais­ser poindre un monde nou­veau. Elle fait émer­ger le pos­sible ou l’impensable contre la fer­me­ture et l’enfermement de diverses dou­leurs en de telles érec­tions.
Elle contraint à scru­ter ce qui passe d’un non-lieu à la pré­sence au moment où des fan­tômes phé­no­mé­naux prennent corps.

jean-paul gavard-perret

Ursula von Ryding­svard, Gdy Ona — Whan She, Gale­rie Lelong & Co, 13 rue de Téhé­ran 75008 Paris,  du 21 novembre 2019 au 11 jan­vier 2020.

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