L’arte di Hugo Pratt. Non solo Corto Maltese : in viaggio con “Repubblica” alla ricerca di tutti i mari navigati con la fantasia
Da domani e ogni sabato con il nostro giornale le opere del grande autore e disegnatore. Un’occasione unica per ricordare i novant’anni dalla nascita e i cinquanta del suo personaggio più famoso
01 settembre 2017
di LUCA RAFFAELLI
Tutto Pratt. Quello di Corto Maltese, degli Scorpioni del deserto e delle altre storie scritte e disegnate da lui. O dei personaggi di un episodio solo, come Morgan o il Saint-Exupery de L’ultimo volo, omaggio allo scrittore del Piccolo Principe, una delle tante sua passioni letterarie. C’è questo e molto di più — oltre ai fumetti, anche romanzi scritti — nella nuova iniziativa di Repubblica : L’arte di Hugo Pratt, trenta uscite con le opere del grande disegnatore, papà di Corto Maltese.
In edicola col nostro giornale, a partire da domani: un viaggio lungo oltre sei mesi, un appuntamento alla settimana da ora e fino al 24 marzo 2018.
Si comincia, e non poteva essere altrimenti, con Una ballata del Mare Salato, in cui compare per la prima volta Corto Maltese : 208 pagine in cui l’avventura è mistero, conoscenza, passione e crescita. In cui inganno e disinganno si rincorrono. In cui i momenti di felicità sono sempre avvolti da un’aura di malinconia. Perché nei fumetti di Pratt, anche se non si dice esplicitamente, si avverte il passaggio del tempo, lo scorrere della vita. Le avventure cambiano persone e personaggi, così come i viaggi.
E Corto viaggerà tanto, nelle sue avventure successive, quelle che vengono divise proprio a seconda del loro ambiente geografico. Se la Ballata è ambientata in Melanesia, nelle isole a nord dell’Australia, poi insieme a lui andremo nella Guyana francese, sopra il Brasile, per poi scendere a Bahia.
E poi America Centrale, Venezuela, Perù, e finalmente Venezia, in quell’episodio intitolato L’angelo della finestra d’Oriente che vede Corto Maltese coinvolto nella tragedia della Prima guerra mondiale.
E ancora Stonehenge, in Inghilterra, per rivivere il mito celtico in un’atmosfera shakespeariana prima di spostarsi in Africa con le avventure etiopiche.
E poi Corto continuerà a viaggiare incessantemente perché lui non ha una casa dove rifugiarsi, né beni personali da controllare. E quando qualcuno gli chiede cosa potrà fare con la ricchezza di un tesoro, lui risponde di volersela spendere con i tanti amici e amiche che ha in tutto il mondo. (…)
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traduction:
La République
L’art d’Hugo Pratt. Et pas seulement Corto Maltese : en voyage avec La République à la recherche de toutes les mers expérimentées avec l’imagination.
A partir de demain et chaque samedi avec notre journal les oeuvres du grand auteur et dessinateur. Une occasion unique pour rappeler les quatre-vingt-dix ans de sa naissance et les cinquante ans de son personnage le plus célèbre.
publié le : 01 septembre 2017
par LUCA RAFFAELLI
Tout Pratt. Celui de Corto Maltese, des Scorpions du désert et des autres histoires écrites et dessinées par lui. Ou des personnages d’un seul épisode comme Morgan ou le Saint-Exupery du Dernier vol, hommage à l’écrivain du Petit Prince, l’une des ses centaines d’autres passions littéraires. Il y aussi et surtout, au-delà des bandes dessinées et des romans écrits, ce qui est apparaît dans la nouvelle initiative de La République : l’art d’Hugo Pratt, trente parutions des oeuvres du grand dessinateur, le père de Corto Maltese.
En kiosque avec notre journal, à partir de demain : un voyage le long de plus de six mois, un rendez-vous par semaine de maintenant jusqu’au 24 mars 2018.
On commence, et il ne pouvait pas être autrement, avec La Ballade de la Mer Salée, où apparaît pour la première fois Corto Maltese : 208 pages dans lesquelles l’aventure est mystère, connaissance, passion et tout en développement. Où duperie et désillusion se poursuivent. Où les moments de bonheur sont toujours enveloppés par une aura de mélancolie. Parce que dans les bandes dessinées de Pratt, même s’il ne le déclare pas explicitement, sont mis en avant le passage du temps, le cours de la vie même.
Les aventures changent personnes et personnages, comme les voyages. Et Corto voyagera beaucoup, dans ses aventures suivantes, qui sont réparties en fonction de leur milieu géographique. Si la Ballade se déroule en Mélanésie, dans les îles au nord de l’Australie nous irons après avec lui dans la Guyane française, au-dessus du Brésil, pour descendre ensuite à Bahia. Et puis l’Amérique centrale, le Venezuela, le Pérou et finalement Venise, dans l’épisode intitulé L’Ange à la fenêtre d’Orient, qui voit Corto Maltese impliqué dans la tragédie de la première guerre mondiale.
Et encore Stonehenge, en Angleterre, pour revivre le mythe celtique dans une atmosphère shakespearienne avant de se déplacer en Afrique avec les aventures éthiopiennes. Et Corto continuera de voyager sans cesse parce qu’il n’a pas de maison où se réfugier, ni de biens personnels à gérer. Et quand quelqu’un lui demande ce qu’il pourrait faire avec la richesse d’un trésor, il répond vouloir le dépenser avec les nombreux amis et amies qu’il a dans le monde entier. (…)
frederic grolleau
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