Sophie Patry, deux expositions

L’orga­nique et le mental

Dans une sorte de satu­ra­tion presque oni­rique, Sophie Patry pour­suit son tra­vail sur le corps avec un haut degré de ten­sion. Le por­trait assom­bri attire le ver­tige et per­met para­doxa­le­ment de voir plus clair. Existe tout un jeu entre l’angoisse et le désir. Il s’agit de tra­quer la car­casse du corps pour en faire jaillir une lumière mys­té­rieuse.Le noir et blanc méta­mor­phosent le por­trait, les incrus­ta­tions le cachent afin de créer de para­doxaux inter­stices. Ils intro­duisent des pièges pro­pices au glis­se­ment de l’illusoire vers le men­tal en ména­geant des ter­ri­toires “vir­tuels” char­gés de provocation.

Sophie Patry uti­lise la per­cep­tion visuelle afin de déve­lop­per un déran­ge­ment optique et de dépla­cer le centre de notre émo­ti­vité visuelle vers quelque chose de plus pro­fond. Et si l’imagination puise exclu­si­ve­ment dans l’expérience réti­nienne, cette der­nière devient une forme de poé­sie à l’état élé­men­taire qui met en miroir ou en abyme l’organique et le mental.

jean-paul gavard-perret

Sophie Patry,  expo­si­tion per­son­nelle à “Ate­lier 41″(Paris) du 19.9 au 7.10 et au Domaine de Ber­son (Meu­lans en Yve­lines) du 3 au 9 novembre 2017.

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