Les sculptures idéales d’Oda Jaune
Oda Jaune née à Sofia et vivant à Berlin est connue comme peintre néo-surréaliste. Des formes colorées errent dans ses toiles en des espaces indéfinis. Mais avec ses sculptures en porcelaine cuites à 1200 degrés elle explore un nouveau territoire. La couleur attachée au soleil, à la lumière, au positif est remplacée par la blancheur immaculée aux formes étranges et poétiques à la douceur subtile et rémanente.
L’artiste extériorise une pensée, une émotion, un sentiment que chacun cache en lui. Elle prouve aussi qu’il existe des éléments vitaux dont on ne sait pas à quoi ils ressemblent mais auxquels elle donne corps.
Olivier Kaeppelin souligne combien Oda Jaune fomente une forme de dynamique visible entre formes organiques et formes culturelles par la sculpture. Elle joue d’un certain baroque, d’une forme de maniérisme. Souvenirs, lectures, images aperçues sur Internet lui permettent de trouver son inspiration. Toutefois la « cause » est secondaire. Ce qui compte reste le résultat : il est fascinant.
jean-paul gavard-perret
Olivier Kaeppelin, Oda Jaune — White Sculptures, Hatje Cantz, Berlin, 2017, 128 p. — 38,00 €.