Depuis plus de trente ans, Brèves : anthologie permanente de la nouvelle, publie de la nouvelle inédite, française ou traduite en français, de tous les horizons du monde. Le numéro 107 vient de paraître. La belle couverture de Jacques Gaïotti semble annoncer la couleur : il ne va plus rester que la peau et les os, les os surtout…
« La propriété, c’est le vol » est l’idée que semble développer Ugo Allin-Rian dans « Le Voleur de chevaux », qui commence par une étrange histoire de mallette volée, comme dans un film d’espionnage. Francis Carpentier, lui, dans une nouvelle dont la forme n’est pas sans rappeler (clin d’œil littéraire) les procédés du Nouveau Roman, « La faute à pas de chance », interroge les possibles narratifs, invitant le lecteur à relire lorsqu’il croit avoir touché à la fin de la nouvelle. Nicolas Rouillé propose une « Blonde » qui réfléchit (mais oui ! la rédaction ne recule devant aucun sacrifice) pour mener à bien son entreprise criminelle dans une ambiance de polar américain.
Vous rencontrerez en tout 10 nouvelles inédites, toutes plus saignantes (mais pas sanguinolentes) les unes que les autres. Et en plus, comme à l’habitude, Eric Dussert livre ici une nouvelle supplémentaire d’auteur peu ou pas connu, ou disparu des rayons littéraires (et parfois des mémoires) : cette fois, c’est F. de Baillehache, mondaine oubliée de la littérature, qui nous raconte une histoire de (belle) plante… Vous pourrez rencontrer l’équipe de Brèves à « Livre Paris » (drôle de nouveau nom du Salon du livre), du 17 au 20 mars 2016, autour des manifestations relatives à la Corée du Sud, dont Brèves a publié quelques auteurs dans le numéro 105.
Les volumes peuvent être commandés à Brèves, 1 rue du Village, 11300 Villelongue d’Aude ; ou par internet sur www.lekti-ecriture.com.
Profitez aussi de l’offre de découverte à 20 € les trois volumes, franco de port, pour offrir ou faire découvrir la nouvelle ou la littérature à quelqu’un que vous aimez.
yann-loin andre
Revue Brèves n° 107 : Violence des jours, dix nouvelles inédites plus une, éd. Atelier du Gué, 2015, 160 p. — 18,00 €.