Alessandro Casetti, Backup l’arte di salvarsi

La pein­ture et ses miettes

Ales­san­dro Casetti est né en 1981 à Bagno di Roma­gna dans la pro­vince de Forli, Cesena, en Ita­lie. Il est diplômé de l’Institut d’Art de San­se­pol­cro et a fré­quenté l’Académie des Beaux-Arts de Flo­rence. L’artiste expose son tra­vail depuis 2002, d’abord à la gale­rie d’art Men­tana à Flo­rence, puis dans des gale­ries à tra­vers l’Italie et l’Europe, y com­pris dans des villes comme Londres, Amster­dam, Ber­lin, Bologne, Rome, Parme, Milan, ainsi qu’à Taï­wan, au Bré­sil et aux États-Unis.
En 2013, Ales­san­dro a été nommé vice-président et pro­fes­seur de pein­ture de l’Arts Fac­tory Pro­ject, une aca­dé­mie d’art expé­ri­men­tale, située dans une villa évo­ca­trice dans les col­lines de la Romagne et diri­gée par le sculp­teur Roberto Gior­dani. Il a éga­le­ment par­ti­cipé à une série de rési­dences inter­na­tio­nales à San Fran­cisco, en Californie

À tra­vers une tech­nique inno­vante et une sen­si­bi­lité artis­tique hors du com­mun, Ales­san­dro Casetti repré­sente les émo­tions, les peurs et les espoirs qui peuplent notre quo­ti­dien. Un voyage fas­ci­nant qui, à tra­vers les fis­sures et les fonds de cou­leurs, nous rap­pelle de vivre sans jamais négli­ger le côté émo­tion­nel des choses.
Il uti­lise des pein­tures indus­trielles, prin­ci­pa­le­ment des émaux à l’eau et au white spi­rit sur du bois ou de la toile. En séchant sur le sup­port, les cou­leurs prennent dif­fé­rentes formes et tex­tures, oui elles s’épaississent et se fis­surent, créant un effet de craquelé.

L’œuvre devient alors maté­rielle, vivante. Et la sen­sa­tion est celle de contem­pler quelque chose d’infiniment grand ou d’infiniment petit : d’une coté, une vision satel­lite de la pla­nète, les fis­sures de la terre des­sé­chée, les fos­siles d’anciens lacs. De l’autre côté du spectre, la lente pro­gres­sion de la moi­sis­sure vue au micro­scope. Bref, le macro­cosme et le micro­cosme dia­loguent, se mélangent et se confondent.

jean-paul gavard-perret

Ales­san­dro Casetti, Backup l’arte di sal­varsi, Nuovo spa­zio, Via Cal­zo­lai, 24 — 29121 Pia­cenza (PC).

1 Comment

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One Response to Alessandro Casetti, Backup l’arte di salvarsi

  1. Joseline Couturier

    D’un côté JPGP et sa vision éle­vée de l’autre Casetti et ses petits moi­sis dans ” l’arte di sal­varsi ” . Le peinte et son cri­tique . Duo de talent qui s’entrelace et nous enlace . Viva italia !

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