Claudia Brutus, Un coeur pour rêver Haïti

De là-bas par ici

Chez Clau­dia Bru­tus, la sen­sua­lité se “dit” par le jeu des formes et des cou­leurs en ce qui tient de pay­sages par­ti­cu­liers, de per­son­nages et oiseaux. Tout parle à l’inconscient aussi indi­vi­duel que col­lec­tif. L’identité est cher­chée dans le fond des croyances des cultures haï­tiennes sou­vent ani­mistes.
A par­tir de là, le voyeur per­çoit par exemple un corps de femme non fan­tasmé mais qui néan­moins crée une fas­ci­na­tion par la lumière qui jaillit. L’espace reste en sa clarté et sa den­sité. Le bleus, le rose réin­vente des secrets.

Clau­dia Bru­tus les montre dans un mixage d’images pri­mi­tives et sophis­ti­quées. La légè­reté de l’être est là : mais pas seule ou en tota­lité. Notre psy­ché s’y pro­jette. Elle fran­chit un seuil entre ce qui existe et ce qui ne peut arri­ver.
Des muses pre­mières arrivent et sans doute des dieux las­cifs les suivent. Le grand ciel connu dévie devant nous. Nous regar­dons ces œuvres d’un œil amou­reux en de tels voyages. Ne bou­geons plus. La beauté est douce. Le cœur solaire de l’artiste est dedans. Germent l’amour et l’existence.

jean-paul gavard-perret

Clau­dia Bru­tus, Un coeur pour rêver Haïti, Média­thèque Louis Ara­gon, 2 Ave­nue Rabe­lais Fontenay-sous-Bois, 17ème quin­zaine de la soli­da­rité inter­na­tio­nale orga­ni­sée par la ville de Fontenay-sous-Bois, du 15 Novembre au 30 Novembre 2024.

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Filed under Arts croisés / L'Oeil du litteraire.com, Chapeau bas

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