Christelle Mercier et Guillaume Basquin prouvent par leur travail sur l’art, la littérature et le politique que les raisons de créer se retrouvent afin d’ouvrir la vie, ses possibles. Dans leurs choix — et ici en un bel hommage multiple à – la littérature de “Femmes” est susceptible de mener à la joie d’être et d’exister.
Jean-Hugues Larché, Thomas A. Ravier, Jacques Cauda, Claude Minière fomentent des rapports qui nous lient à un tel auteur. Leurs motivations ont beau être multiples : une aventure est toujours le butin que l’on ramène d’une recherche pour la raison et la “folie” d’un tel amusement — et beaucoup plus.
Mais d’autres contributeurs (et -“butteuses”), étendent cette sacralisation. Ils portent tous les potentiels de transgressions de flêchages personnels comme Guillaume Basquin, Murielle Compère-Demarcy, Olivier Rachet, Tristan Félix et Caroline Hoctan — entre autres. Aucun vouloir dire ne préside à de telles écriture : elles se révèlent après coup.
Chacun sauvegarde inconsciemment son mystère, son rapport aux autres et à l’examen de leurs rapports à ce monde qui nous est commun. Et ce, autant pour fuir le quotidien que rêver à des aventures qui nous en éloignent de celui-là. A savoir pour exprimer les raisons de s’y faire (selon Joubert) ou pour habiter un lieu où être soi, — comme écrit Hölderlin - «en poète ».
jean-paul gavard-perret
Les Cahiers de Tinbad, n° 16, Editions Tinbad, Paris, Printemps 2024, 128 p. — 17,00 €.