Francis Bacon, Francis Bacon et l’âge d’or du design (exposition)

Guerres

Il y a appa­rem­ment de l’humour ou de l’absurdité dans la pein­ture de Bacon. Il a pu par­fois la pra­ti­quer à l’huile, debout sur une échelle, pour révé­ler des corps par leur absence. C’est autant un tra­vail en néga­tif d’esprit qu’en subli­ma­tion. Le tout en irréa­li­sa­tion par aplats de rose, bleu ou à cou­leur de chair.

Existe chez Bacon le pro­saïsme, du cru et du baroque sur des toiles monu­men­tales. S’y jouent tou­jours des ordres du désir tant la chair est aussi tor­chée que pleine et  ampli­fiée. Existent bien divers cou­rants d’énergie libi­di­nale. Ils créent une étrange car­to­gra­phie du corps tou­jours sans sa non-coïncidence avec lui-même.

Là se dit l’infinité de la pein­ture dans chaque por­trait qui ne regarde que lui-même. Mais il est pro­vo­ca­teur à qui l’admire dans ce qui devient une pein­ture d’épouvante où tout échappe à la réa­lité au pro­fit du double.

jean-paul gavard-perret

Fran­cis Bacon, Fran­cis Bacon et l’âge d’or du design, EAC, Mohans-Sartroux, du 9 juin 2024 au 5 jan­vier 2025.

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  1. Villeneuve

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