L’exposition de James Whitlow Delano évoque le problème omniprésent des déchets plastiques, qui touche tous les pays. Les dégâts sont immédiatement visibles dans les décharges à ciel ouvert, en ville, à la campagne et sur les côtes où s’échouent les déchets visibles ou non lorsqu’ils sont transformés en microplastiques, qui contaminent la chaîne alimentaire.
Selon Delano : « Le plastique est littéralement présent aux quatre coins de la planète”. Le plastique est trouvé dans le sol, les rivières, l’air et sur des îles et terres isolées et par les courants des océans et la mer Méditerranée considérée comme la sixième « île de plastique ».
En 2017, la planète avait produit un total de 8,3 milliards de tonnes de plastique et, depuis, 8 millions de tonnes supplémentaires finissent chaque année dans les océans. La municipalité de Venise s’est engagée dans ce domaine, elle est en tête en Italie pour la collecte sélective des déchets et lutte contre la dispersion du plastique dans la nature, en réduisant l’utilisation de plastique.
L’artiste documentaire basé au Japon, photographe professionnel depuis 1987, met en évidence l’immersion totale des matières plastiques, du gazon artificiel, des planchers, des cuiseurs à riz et cafetières, des emballages et des vêtements bon marché, etc… Ses photographes de six continents documentent le changement climatique. Elles se retrouvent par exemple sur le National Geographic, Geo Magazine, The New York Times, etc..
jean-paul gavard-perret
James Whitlow Delano, Inghiottiti dalla plastica, Centro Culturale Candiani, Venise, du 23 mars au 12 mai 2024.