Tag Archives: samuel Beckett
Cap au pire (Samuel Beckett / Jacques Osinski)
Une scansion au scalpel Crédit photos Pierre Grosbois Doucement s’impose le silence, tellement qu’on ne sait si on y mettra des mots. Denis Lavant arrive dans le noir, fait posément le tour d’un espace blanc, sur le devant de la scène, s’immobilise face au public avec un geste de … Continue reading
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Fin de partie (Samuel Beckett / Jacques Osinski )
Une ode monumentale à l’irrépressible disparition Quand le rideau s’ouvre, on découvre, dans un décor sobre, presque fragile, dressé, renfrogné, Denis Lavant, l’immobilité : le comédien impose d’emblée sa structure fine, simiesque, statique, qui rend sensible à ses moindres mouvements. Les déplacements de … Continue reading
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La Dernière Bande (Samuel Beckett / Jacques Osinski)
Ultime geste infime Déjà, cela ne commence pas. Parce que cela se poursuit. On s’entend, même si on n’avait pas l’intention de s’écouter. Des bruits de salle, des bruits de scène sont perceptibles dans le silence. On ne sait pas. … Continue reading
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Samuel Beckett, Film
Epuisements sans fin Dans Film — et c’est un des caractères expérimentaux de cette oeuvre unique (à tous les sens) de Beckett, la caméra, l’objet créateur de la fiction, ne reste plus imperceptible : elle fait partie de la fiction pour … Continue reading
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Samuel Beckett, Comment c’est — murmure dans la bouche & Richard Meier, Je les dis comme je les entends (du noir de la boue)
Détruire le silence pour empêcher la parole Meier fait fondre la boue noir de Beckett dans sa bouche en récapitulant tout ce qu’elle charrie ou noie. L’auteur reprend donc le “quaqua” de Beckett, son murmure, ses farfouilles.
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