Les photographies de Matthieu Sonnet opposent à juste titre les femmes dormantes et courantes.
Au flux des secondes et leur large respiration de lumière qui traverse et irradie le paysage tout alentour, s’opposent les premières, tapies dans les dépressions d’un lit.
Dans les deux cas pourtant, il s’agit d’un lieu de gestation et d’existence sourde car de telles femmes rappellent les noyades silencieuses que l’on raconte aux soirs d’hivers. En jaillit aussi une lumière là où la passivité apparente fait le jeu du songe et de la paix.
Il commence à couler de l’inconscient dans les pensées.
jean-paul gavard-perret
Matthieu Sonnet, Fragments, Editions Normal, 2023, 140 p. — 48,00€.
Bonjour,
bravo pour vos commentaires très intéressants et complets. Si il existe une lettre je serai heureuse de la recevoir.
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A vous lire. Amitiyés C.K
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