K.B. (Kafka & Beckett)

La vraie fin d’une oeuvre est liée à son mou­ve­ment. Il va vers son propre épui­se­ment plus qu’à celui de son auteur. Elle est donc indé­pen­dante de la volonté de celui qui la fomente bien qu’elle semble ne dépendre que de son choix.

Chez les grands auteurs, les deux sont liés. Pen­sons à Kafka et Beckett. Ils ne sont pas arri­vés à la ter­mi­ner comme défiés de l’intérieur par cette impuis­sance néan­moins créa­trice là où le mot fin n’est plus utile sinon en s’identifiant à la mort.

Et c’est là que leurs oeuvres com­mencent. C’est leur nais­sance.
Preuve que l’écriture n’exprime pas mais rompt et s’arrête d’elle-même.

Le monde n’est pas sa réfé­rence. Sinon à cher­cher à com­ment le mal dire.
Ce n’est qu’aux subal­ternes de se conten­ter de le maudire.

jean-paul gavard-perret

Des­sin de Sempé

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One Response to K.B. (Kafka & Beckett)

  1. Mississipi

    ❣️❣️

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