London calling
Le photographe italien Paolo Pelosi Bonini depuis toujours avait imaginé Londres la nuit avec ses noctambules, leurs vices, vertus et bizarreries.
Il a franchi le “gap” pour attendre la ville et sa langue.
Dès 1983 il quitta l’Italie avec sa soeur pour les découvrir. La cité ne l’a plus quitté depuis l’époque “swinging London” et la quintessence de l’imaginaire anglo-saxon qui s’y mondialisait.
Donnant raison à son beau-père, amoureux de la ville et qui gardait un mug sur sa cheminée où il était écrit “quand un homme est fatigué de Londres, il est fatigué de la vie” (Samuel Johnson) — il n’a cessé de la photographier.
La nuit surtout. Car tout s’y nimbe de mystère quels que soient les quartiers. D’où cette déambulation hors des sentiers battus.
Même dans les lieux inconnus ou interlopes, Londres pour lui reste une fête.
lire notre entretien avec l’artiste
jean-paul gavard-perret
Paolo Pelosi Bonini, Mind the gap !, 2022.
Heureux celui qui écrit ou photographie la nuit . Il veille à l’essentiel qui se nomme ESPRIT .