Livane Pinet, Les pierres filantes

Se rap­pro­cher d’un indicible

Dans les tro­pismes tré­bu­chants de son roman, Livane Pinet sort des bras morts du passé dans l’attente de ce qui ouvre.
Et ce, dans la cour­bure des phrases qui devient la force de l’espace et du temps.

Certes, l’innocente héroïne reste enche­vê­trée, tor­sa­dée. Mais, cou­tu­rière de sa vie, elle noue les mots de pro­messe ou de brèche.
L’acte d’écrire appelle la rup­ture mais pour un nou­veau pacte.

Il s’agit de sor­tir dis­crè­te­ment des vieilles ter­reurs afin de se rap­pro­cher d’un indi­cible qui prend corps. Poreuse, la roman­cière comme son héroïne, cherche une nou­velle assise.
Elle demeure ici sus­pen­due au cours du temps dans l’oraison d’une nou­velle sai­son où l’oxygène amou­reux ne sera plus séquestré.

jean-paul gavard-perret

Livane Pinet, Les pierres filantes, L’Atelier Contem­po­rain, Stras­bourg, 2020, 144 p. — 20,00 €.

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