Après diverses visions d’ “Urbanité” Dorian Cohen déplace quelque peu la focale de ses peintures à l’huile pour proposer des voyages plus agrestres là où la nature continue de danser sans pour autant s’abstraire totalement de mises en scènes qu’on nommera “à la française” par opposition à la vision anglaise du jardin et du paysage.
Dorian Cohen dans le jeu des couleurs et des structures crée toujours un univers aussi onirique que réel. C’est du douanier Rousseau mais selon une configuration postmoderne. Le peintre réaorganise l’espace et donne à sa vision du monde un langage particulier et reconnaissable parmi tous.
Réalisme et fantasmagorie cohabitent dans ce voyage de la peinture et du paysage agreste. Le regardeur se promène dans ces jardins, entre matérialité et rêve, là où tout est recomposé dans un topos où la vie ressemble à un étrange paradis terrestre.
jean-paul gavard-perret
Dorian Cohen, Nous danserons un jour ensemble, L’Aparté, Iffendic, du 31 janvier au 27 mars 2020.