Marine Rose, Trésor

Réalisme enchan­teur

Marine Rose trans­forme sa vie amou­reuse en un réa­lisme enchan­teur. Jamais de sau­va­ge­rie même dans la sen­sua­lité. Juste le sus­pens de la caresse du regard sur le bord d’une robe, d’une den­telle et de la che­ve­lure.
Les formes s’arrêtent tou­jours avant le point de non-retour ou d’ébullition de divers “trésors”.

Reste une part de désir où la béance de l’indicible garde tout son sens. Les des­sous chics sortent de l’état de simple gaine, four­reau ou étui. Ils rede­viennent des signaux et échappent à la seule fonc­tion de com­mu­ni­ca­tion et de réfé­rence.
Ils atteignent un rôle supé­rieur en ouvrant l’imaginaire par ce que la créa­trice éprouve.

Elle  cherche uni­que­ment la beauté, l’éclat du pay­sage et l’entièreté de son être. Il nous reste à par­ta­ger cette marche au fil du temps dans une rhé­to­rique sans arti­fice : la sim­pli­cité est là pour sug­gé­rer la néces­site vitale.
L’impact de corps devient le sym­bole d’une exis­tence où l’amour ter­restre est méta­mor­phosé là où les yeux de la créa­trice percent le jour. Elle s’y assume, s’y livre dans toute la fémi­nité loin de tout cynisme, vul­ga­rité ou pusillanimité.

jean-paul gavard-perret

Marine Rose, Tré­sor, Stal­la­ma­ris édi­tions, Brest, 2019, 252 p. — 34,00 €.

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