23 ans d’attente n’ont rien arrangé au contraire. La déception en est plus grande même si elle était programmée. Un laps si long laissait prévoir une panne de création. S’y ajoutent les affres d’une auto-complaisance.
D’où ce Christmas pooding indigeste. Les paroles y sont indigentes ou d’un érotisme désarmant de bêtise.
Quant aux mélodies — qui furent le point fort du compositeur dans les années 70 -, elles disparaissent sous des productions et orchestrations rococos, lourdes, épaisses, pharaoniques — et qui semblent datées de la même époque.
Polananareff est resté planté dans ses vieilles années. Il ignore la musique du temps et multiplie (parfois en 160 pistes dans lesquelles il fallut choisir ) des vieilleries musicales narcissiques étonnantes chez un tel créateur de jadis.
Il aurait fallu passer un tel album au Karscher pour tenter de lui donner une existence digne de qui fut Polnareff. Il est devenu ici, renversant la donne initiale, un sous-Pascal Obispo.
Appelé à la rescousse, celui-ci aurait-il pu sauver ce qui pouvait l’être ? Pourra-t-on retrouver encore le créateur dans une simplicité tournée vers l’auditeur ?
jean-paul gavard-perret
Michel Polnareff, Enfin, label Barclay, 2019.
Amiral vous êtes sans doute aucun le plus grand auteur compositeur interprète en langue de Moliere. Quel chef d’oeuvre vous nous avez offert avec Enfin ! Merci Mr Polnareff et bravo vous avez encore beaucoup à nous donner…
Grandis pas devrait être obligatoirement diffusé dans toutes les écoles de France de Navarre et d’ailleurs où des gens censés sont chargés de l’éducation de nos enfants. I have a Dream !