Simona Meini : une fièvre de cheval
Pour éviter les empilements et les fièvres de l’écriture lorsqu’il s’agit de dire le corps, Simona Meini passe directement par l’image aux rondeurs idéales entre lesquelles des lignes baillent, babillent et salivent. Le corps féminin revendique non une cérébralité mais un “esprit” chevaleresque là meme où l’image est cavalière.
L’artiste italienne s’en donne à corps joie. Elle franchit les frontières, change de sexe ou de nature au détriment de la syntaxe purement humanisante. A sa manière, l’artiste italienne casse le baroque, ignore le péché original et sait que seul le hasard crée la chèvre ou le choux. Reste l’ivresse des pommes d’Eve plus que celle d’Adam.
L’image brûle de ses feux avant que nous retournions en poussière. L’éros n’est jamais au dessus de ses moyens, il galope, saute les obstacles, déplace au besoin la cavalière pour faire diversion et donner dix versions d’un plaisir qui ignore toute intimidation. Le sourire est toujours là en filigrane. Car il faut que la joie demeure et que le plaisir éclate puisqu’ il ne tue jamais sauf bien sûr de la petite mort.
La femme est plus louve que Joconde : elle convie aux fastes de bien des résurrections.
lire notre entretien avec l’artiste
jean-paul gavard-perret
Simona Meini, Art, génie, ou folie , Sienne, 2017.
Buona sera o letto la sua critica non rimane indifferente ‚forte decisa passionale mistica oltre cio che si puo vedere nella realta un filo che unisce la paura lerotismo tra la vita e la morte eludendo un bigottismo radicato ma falso che molti trattengono con falsita , la gioia sffocata dal sentirsi morti dentro..immagini di terra fuocose avvolte nelle acque
bella mi piace amore soffocato tra felicita e tristezza mi complimento vorrei poter condividere la sua critica…j’ador.
Bellissima Simona ! Viva Italia ! Très inspiré JPGP ! Mimi au génie Meini .
Grazie per il viva l’italia che fu’ la mimi di genie e folli buon tutto…