Pier Paolo Fassetta, Forme silenziose della memoria

Matière et Mémoire

Né à Venise en 1948, Pier Paolo Fas­setta com­mence sa car­rière artis­tique en tant que peintre, puis s’intéresse au Land art. En 1969 et 1979, il est invité à l’exposition Young Artists à la gale­rie San Fedele de Milan, pour expo­ser de grands pan­neaux pho­to­gra­phiques.
Il est devenu le pho­to­graphe d’environnements qui dépassent la pure défi­ni­tion spa­tiale pour inclure des pré­sences psy­cho­lo­giques. L’artiste semble capable de per­ce­voir des exis­tences cachées et de leur don­ner vie dans les espaces photographiés.

Ce tra­vail artis­tique est mar­qué par une recherche appro­fon­die dans le domaine tech­nique. Elle a per­mis à l’artiste de sus­pendre la fuga­cité du temps. Comme le dit Fas­setta lui-même, ce sont des images qui “pro­duisent d’autres images” dont le point de départ n’est que le début d’un che­min ouvert à des com­bi­nai­sons abso­lu­ment impré­vi­sibles dans les­quelles la poé­tique est repré­sen­tée par l’évanescence des lieux et des per­sonnes et par l’impondérabilité du temps.

Le tout avec la force des maté­riaux et de la cou­leur, dans le but de mettre en évi­dence les sen­ti­ments humains tels que la pas­sion et la souf­france. Pour lui, tech­nique et plu­ri­dis­ci­pli­na­rité sont des outils qui génèrent une réa­lité per­son­nelle et trans­fi­gu­rée faite de silence et de mémoire.

jean-paul gavard-perret

Pier Paolo Fas­setta, Forme silen­ziose della memo­ria, Spi­nea 2021 et Bugno Art Gal­lery, Venise, 2024.

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