Arvo Steinberg, Visions
Entre lait et cyanure Tout dans les poèmes d’Arvo Steinberg commence bien. Ou presque : « café noir / Plomb dans les yeux/ Cul qui gratte / Matin classique ». Mais cela ne dure pas : la poésie devient dystopique et l’apocalypse est pour le prochain matin. Cela n’empêche pas d’être sensibles à de belles cuicuisses. Très vite toutefois, d’autres égarements plus sombres prennent leur envol dans la matrice de chaque vision. Des malappris – et c’est peu dire – s’y agitent….