Marceline Desbordes-Valmore, Les Pleurs
« Tu me demandes si je m’occupe toujours de poésie. Oui, puisque j’existe ». S’il est bien connu au moins depuis Musset que « rien ne nous rend si grand qu’une grande douleur », la belle légende doloriste de Marceline Desbordes-Valmore demande à être relue. Contemporaine de Lamartine et de Baudelaire, en un siècle où la littérature est affaire d’hommes, sa poésie ne préserve pas la douleur comme une châsse une relique, mais vise à la transcender. Post Views: 195