Horacio Castellanos Moya, La servante et le catcheur
Destruction du Salvador, suite D’Horacio Castellanos Moya, j’avais lu Le Dégoût, long monologue où se déversait jusqu’à l’absurde toute la haine, le mépris (bref le dégout) que la République du Salvador inspirait à son personnage (et, on peut raisonnablement le supposer, à l’auteur). Véritable machine de guerre, tout y était décortiqué et exposé sous son angle le moins flatteur : les habitants sont sales, débiles et méchants, la politique méprisable, la culture haïssable, la cuisine dégueulasse, la météo pourrie ;…