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Category: On jette !

Littérature est un de ces mots majestueux dont le bel aspect de mer étale ne doit pas tromper : il a ses pics et ses abymes. Comment alors ne pas jeter au bas de son Olympe tel livre que l’on aurait indûment haussé vers ces sommets ? En toute subjectivité bien sûr !

Martino Gozzi, Le chant de la pluie

Martino Gozzi, Le chant de la pluie

Pour la vie Ce nouveau roman de Marin Gozzi est le modèle d’un wokisme littéraire compris. Certes, l’auteur polit les chromes. Il mélange plus ou moins sournoisement la pure fiction et l’autobiographie jusqu’au point éventuel de faire pleurer Margot, son compagnon (ou sa compagnes). Sous couvert d’aria (du baroque aux Beatles), l’évocation de la musique estampe le déficit de cette histoire certes ambitieuse puisque s’y cachent la recherche du sens et aussi une succession de questions. Post Views: 8

Adriano Spatola, Vers une poésie totale

Adriano Spatola, Vers une poésie totale

Trous dans l’eau Adriano Spatola (1941 – 1988) fut une figure de proue des poètes les plus importants des avant-gardes poétiques de la seconde moitié du XXe siècle. Apparu dans le groupe des «Novissimi » puis du groupe 63, il a joué un rôle dans la modernité poétique italienne de l’après-guerre. Post Views: 5

Christian Bobin, La vie passante

Christian Bobin, La vie passante

L’art de la bribe Fata Morgana republie un des premiers livres de Bobin. Il initia une forme de volontaire légèreté. Le ton était donné d’emblée : « Je vous écris au pied de cet arbre /souvent aussi je n’écris pas /et c’est sans importance / je dors ou bien je lis / Les livres sont des enfants qui consolent les grandes personnes ». C’était un peu mince, mais voici Bobin pratiquement torchon sur l’épaule, humble de manutention, prolétaire de la poésie…

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Luc Bénazet, Métamorphiques

Luc Bénazet, Métamorphiques

L’as studieux Rien de tel –  afin d’initier des métamorphose -que de commencer, dès la partie 1, « parlafin ». Ce qui n’empêche pas – bien au contraire – «laprogression » dans une sorte de maelstrom topo-morphique poétique en un jeu de répétitions et de variations afin de créer des « durations » inventées en musique par Morton Feklman. Et ce, pour éviter le chaos et d’abord quitter « lornière ». C’est très malin afin d’éviter toute conférence poétique. Elle est remplacée…

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Antonio Soler, Sud

Antonio Soler, Sud

 Point trop n’en faut Vingt-quatre heures dans une ville du sud de l’Espagne, entre faits divers et voyages intérieurs. Un homme mourant est découvert dans un terrain vague, alors que les fourmis commencent à le dévorer. Sa femme, médecin, s’inquiétait d’être sans nouvelles de lui depuis plusieurs jours. Leur fils adolescent pense davantage à ses amours et fume des pétards, ce qui lui fait deux points communs avec une kyrielle de personnages issus de diverses classes sociales : un étudiant…

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