Archives de
Category: Inclassables

Les étiquettes littéraires abondent. Restent pourtant des livres – et des articles – qui ne les peuvent souffrir…

Gêne et tic ou les zèles du désir

Gêne et tic ou les zèles du désir

(supposition douteuse pour une nouvelle psychanalyse) Dans leur défrichage, de nouveaux savants essaient de tenir des bouts ensemble sans doute parce que des précisions viennent de là. Après Lacan, qui s’inspira de Freud avant de revenir à la biologie, existent chez eux des relations entre les botanistes et les psychanalystes. Ceux-ci préfèrent observer du monde à partir l’écume, le rebut, la lie plus que le tréfonds. Ils défendent de tels concepts pour aller à l’encontre de domaines dont les symbioses…

Lire la suite Lire la suite

Au taureau ses écailles, à la mer son parfum d’homme

Au taureau ses écailles, à la mer son parfum d’homme

Tout souvenir très vite devient vieux. Je lui remets du retour, inversant l’aiguillage. Mais le futur prend place même s’il dépend de l’enfance. J’ai en ce sens mal à ma tortue. Par son roulis, j’ignore que faire de ma vie. Plutôt que dilapider du sperme, je mange des céréales et aussi du blé dur quitte à redoubler et minutes, et secondes. Mais comment peut-on prendre là du plaisir ? En Bartelby, prenons l’issue du côté neutre, androgyne sans coucher avec…

Lire la suite Lire la suite

Gym cas raie

Gym cas raie

Je prends des barres à mine et je me les enfonce dans le derche, je casse des émeraudes du Louvre avec mes dents, je me désespère dans la beauté. Et je demande à Dieu des trucs impossibles en gémissant pour celles et ceux que je ne connais pas. Je donne des coups de pied dans la terre, je titube et je dégringole. Je rêve de tabasser des tyrans et de picoler des heures, la gueule dans un seau. Je lis…

Lire la suite Lire la suite

Gard debout

Gard debout

Je peux faire plus mais elle pourrait faire moins. Avec l’odeur de biscuit qui se dégage de ses aisselles, nous conjuguons sans faute et jamais à l’imparfait. Notre chambrée est charnelle en reprenant nos je t’aime obsédants, romantiques, bucoliques voire un poil mystiques mais sans chauvinisme au demeurant. Nus comme Nîmois nid toit en récits divistes, nous butinons près d’un pont à mousson dont notre cours est exubérant. « Encore une lit-chette » dit-elle : pour preuve, je suis speculhomme…

Lire la suite Lire la suite

Evide(m)ment

Evide(m)ment

Ce qui arrive La photographie juste n’est pas juste une photographie. En jaillit le propos du défiguré, du défigurant ou de l’infigurable. En ce sens, elles créent des décompositions. Non à l’envers de toute défection morbide mais dans la progressive dislocation des figurations. En ce sens, l’obscur devient visible rattrapé d’un côté ou par un autre. Si bien que toute la photographie pousse la réalité à une exhortation par son exportation. Souvent, elle touche le tabou du réel voire à…

Lire la suite Lire la suite