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Category: Erotisme

Marie Laure Dagoit, Et les lèvres et la bouche

Marie Laure Dagoit, Et les lèvres et la bouche

Nuit d’échine Marie Laure Dagoit, que nous pouvons nommer docteur en érotisme, crée ici la verve poétique du désir sur les lèvres et la bouche. Mais aussi, la langue est évidemment de mise là où la nuit palpite mais presque muette. Contemplative, l’auteure compte « les étoiles blanc noir bronze cuivre et c’est toute la plage qui resplendit d’une lumière claire et immobile ma peau sous la rosée un doigt sur les lèvres et la bouche ». Celle-ci ajoute «…

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L’amour est peut-être la seule « situation réelle en train de se produire »

L’amour est peut-être la seule « situation réelle en train de se produire »

Dans A deux, par deux, Jean-Paul Gavard-Perret, accompagné par la photographe, Sylvie Aflalo‐Haberberg, sonde « cette nuit quand les arbres cherchaient leur ombre » que nous humons tous dans la croyance que le jour est moins frivole. Nous sommes ici très éloignés des dames pipi de la fiction qui font tourner leurs assiettes comme des acrobates sans main. Les très belles photographies s’accoudent aux courts textes de Gavard-Perret, percutants.  Souvent les livres ressemblent à l’annotation d’un codicille perdu dans l’antre d’une…

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Olivia Mazzola, La Danse des Lumières

Olivia Mazzola, La Danse des Lumières

Femmes et mystères La Milanaise Olivia Mazzola, et depuis son enfance, a toujours été fasciné par la photographie. Elle la considère comme l’une des plus hautes formes d’art, vraiment magique. Inspirée par sa profonde passion pour l’étude de la lumière dans l’art, le pictorialisme, les peintures et les époques du passé, elle s’efforce de créer sa propre vision. Pour sa série photographique La danse des Lumière, elle utilise la peinture à la lumière comme technique principale pour représenter ses sujets….

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Paul Basso, Dante, Sade, Rimbaud, Cauda – Promenades littéraires

Paul Basso, Dante, Sade, Rimbaud, Cauda – Promenades littéraires

Le mage hors d’hommes Du livre de Basso, il faut avant tout retenir la première étude profonde sur l’œuvre de Cauda. Et si selon celui-là, « Pour Lacan, l’art est une forme de sublimation, c’est-à-dire une transformation de pulsions originelles en une activité socialement valorisée », chez Cauda, « l’écriture apparaît comme un moyen de canaliser des pulsions destructrices, de les transformer en une œuvre d’art ». Bref, le langage de Cauda n’est pas seulement un outil de communication, mais…

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Daisyr

Daisyr

Le désir n’a pas de langue, seulement des nuits muettes, des portes closes et des draps froissés où palpite l’éclair d’un monde refusé. Un amour naît de derrière des murailles ou de l’origine du monde. Il dicte la brûlure. Celle-ci est brune (ou non), étrangère, elle rit comme une rivière qui refuse de suivre son lit contre l’ordre du père, contre la courbe du temps, contre la peur des lignages. L’amour se fait crime, l’adoration devient meurtre, voire un baiser…

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