Ximena Echagüe, Trapped

Pandé­mie et existence

La pho­to­graphe de rue et conser­va­trice Ximena Echagüe pré­sente son Trap­ped comme une “his­toire de soli­da­rité humaines, un par­cours dans le com­bat des humains pour sur­vivre à la peur et sur­mon­ter de nom­breux défis. “
Elle montre com­ment à New York, Bruxelles, Istan­bul, Madrid ou Bue­nos Aires, la vie a conti­nué et les gens ont trouvé des moyens pour faire face à la pan­dé­mie de Covid. Son livre ras­semble des pho­to­gra­phies cou­leur qui reflètent ses obser­va­tions à tra­vers cette période trou­blante. Le tout par pho­to­gra­phie de rue (au moment où elles étaient qua­si­ment vides) et des autoportraits.

Existent là des his­toires créées par des espaces vacants, des ombres, la sym­bo­lique des objets au moment où l’imagination était là pour rem­pla­cer l’existence bruyante et tré­pi­dante. “Le vide a sou­dai­ne­ment pris un sens et les ombres étaient pleines d’opportunités ; même les bal­lons à la dérive avaient une nou­velle signi­fi­ca­tion”, ajoute celle dont le contenu des pho­to­gra­phies super­be­ment com­po­sées devient intem­po­rel.
Mais le monde pan­dé­mique est là avec toute son étran­geté, sa peur et son anxiété mais aussi ses quelques moments d’espoir. Le tout his­toire de révi­ser ce qui s’est passé et que nous oublions peut-être trop vite.

jean-paul gavard-perret

Ximena Echagüe, Trap­ped, Day­light Books, New York, 2023, 112 p. — 50,00 $.

Leave a Comment

Filed under Arts croisés / L'Oeil du litteraire.com

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>