Sophie Djorkaeff, La pyramide du manque

Ce qui nous reste

Pour Sophie Djor­kaeff, l’énigme du fémi­nin se dit aussi dans l’impalpable éti­re­ment d’instants. C’est l’occasion pour la créa­trice d’évoquer par­tages et com­pli­ci­tés.
Plus par­ti­cu­liè­re­ment et dans cette nou­velle série, elle  insiste sur cer­taines ombres pour leurs forces de sug­ges­tion par la cris­tal­li­sa­tion de divers moments de trouble.

La sen­sua­lité est pré­sente mais sub­su­mée. Et les volumes phy­siques auto­risent une trans­pa­rence entre l’innocence et le sacré. Le corps est saisi dans l’impalpable éti­re­ment de formes simples mais tout autant com­plexe. Il est presque imma­té­riel là où les cer­ti­tudes s’évanouissent dans la fonte du réel.

La ten­dresse est tou­jours au rendez-vous en un rayon de lumière, un regard, un visage, un pay­sage. Le tout par cette expé­rience per­son­nelle. Elle évoque une ances­trale his­toire de l’humanité.

jean-paul gavard-perret

Sophie Djor­kaeff , La pyra­mide du manque, Ate­lier de l’agneau, St-Quentin-de-Caplong, 2023, 76 p.- 16,00 € .

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