Brankica Radic, Etrangère

La bala­dine du monde presque occidental

Dans une poé­sie de l’intime par­couru par le désir, tout devient affaire de ques­tion­ne­ment. Celui de sor­tir de la norme ou de jouer avec, de frô­ler le silence ou de crier face aux divers exer­cices d’idioties aux­quels se livrent les hommes.
Une écri­ture syn­co­pée mais par­fois plus déten­due tra­duit une inquié­tude qui force lec­trices et lec­teurs à révi­ser leurs prin­cipes et sor­tir de leur confort.

Parcou­rant le monde de la Sibé­rie à l’Afrique, la poé­tesse est sou­mise aux affres d’une météo intime diri­gée par ses amours au sein de diverses invi­ta­tions au voyage. Elle y découvre ce qu’elle peut maî­tri­ser ou non. En effet, cer­taines pos­tu­la­tions affec­tives embuent le juge­ment, à tort ou pour de bonnes rai­sons. Si bien que par­fois elle se perd dans les his­toires des autres.
Mais fidèle à elle-même, Bran­kica Radic rebon­dit. De retour à Zagreb, elle prend une douche et son his­toire continue.

jean-paul gavard-perret

Bran­kica Radic, Etran­gère, tra­duc­tion par Vanda Mik­sic, Edi­tions L’Ollave, Domaine croate / poé­sie, 2023, 66 p. — 16,00 €.

Leave a Comment

Filed under Poésie

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>