Le monde poétique de Massimo Boffa passe par une peinture « écrite avec du lapis » et un travail de mémoire des souvenirs, affects, personnages et lieux. A partir des traces minimales des circonstances, paysages et existences il distille le motif d’une poésie au trait impeccable.
Boffa peint de petites œuvres en des nuances claires et lumineuses et des volumes solides sans ambiguïté. La clarté est considérée chez lui comme la première valeur. A ce titre ses oeuvres captivent par la précision formelle et le voile de mélancolie qui accompagne toujours le passé.
Et ce, avec la conscience d’un temps épuisé sur lequel il n’est plus possible d’agir.
jean-paul gavard-perret
Massimo Boffa, Diario su tela, Corsiero Editore, Reggio Emilia, 2023, 52 p. — 15,00 €.